Dans cette interview menée par Mathieu du blog superhote.fr, je vous livre les trucs et astuces pour mieux référencer votre site de location vacances.
Mathieu : Salut à tous et bienvenue sur superhote.fr. On se retrouve aujourd’hui avec Belrix du blog My Cat is Rich. Il a énormément de choses à nous raconter. Salut Belrix !
Belrix : Salut, Mat, ça va ?
Mathieu : Très bien. Et toi ?
Belrix : Ca va très bien. Il fait un peu gris mais bon c’est la saison des pluies, ce n’est pas grave…
Mathieu : Tu te trouves où en fait ?
Belrix : Je suis à Fort-de-France sur ma terrasse, mon lieu de travail habituel. Donc je prépare la saison touristique et je travaille sur mes business de sites internet.
Mathieu : Belrix va nous parler de la location saisonnière car il gère plusieurs appartements et il a également un site dédié qu’il a réussi à mettre en 1ère page de Google. Peux-tu te présenter pour ceux qui ne te connaissent pas ?
Belrix : Je me qualifie d’entrepreneur investisseur. Pendant longtemps j’ai été salarié en tant que responsable informatique dans une société à Lyon. Puis, j’ai toujours eu la petite voix de l’entreprenariat qui m’appelait, même si j’adorais mon boulot et que j’étais passionné par ce que je faisais. Quelque chose ne me suffisait pas. J’avais besoin d’entrepreneur. En parallèle de mon travail qui me prenait beaucoup de temps, j’ai commencé à développer un petit business, un site de locations saisonnières, tel que abritel.fr. J’étais présomptueux. Quand on est jeune, on est présomptueux donc je pensais que j’allais m’enrichir en étant éditeur d’annonces de locations saisonnières, que j’allais coulé Abritel, Airbnb etc…Depuis, je me suis un peu calmé. J’ai eu ensuite l’intelligence de me focaliser sur ce que je connaissais le mieux, c’est à dire la location en Martinique. J’ai aussi un site en Guadeloupe mais je parlerai exclusivement de mon site martinique-location-vacances.fr
Mathieu : Par rapport à ce site, si je regarde sur Google et tape « Martinique location vacances », je vois que tu atterris en première page. Tu l’as créé en 2009, il y a donc assez longtemps. On se demande comment tu as fait. Peux-tu nous expliquer ta démarche ?
Belrix : Je te rassure, je ne suis pas arrivé en 1ère page de Google du jour au lendemain. J’ai longtemps galéré. J’ai lu à peu près tout ce qui pouvait se lire à l’époque sur Internet. J’ai écumé les forums de référencement. Je me documentais et lisais énormément de tutoriels. J’avais des résultats : j’étais en troisième page. Pour l’anecdote : j’ai fini en 1ère page en 3 mois mais sur Yahoo. Et même à cette époque-là, même en étant en 1ère page de Yahoo, Google me rapportait dix fois plus de trafic alors que je n’étais qu’en 3ème page. Cela te montre l’importance de ce moteur de recherche. Quand on dit référencement, il faut penser « Google » : c’est 90% du trafic en référencement.
Le vrai déclic s’est fait quand j’ai assisté à une formation en live, payé par ma boîte via un DIF. Je les remercie encore aujourd’hui même si je ne leur ai pas dit à l’époque que c’était pour mon propre business. La formation a coûté 1400 euros mais au final tout le monde y a trouvé son compte puisque cela m’a permis de bien référencer le site de l’entreprise pour laquelle je travaillais.
C’est donc lorsque j’ai assisté à cette formation en présentiel que j’ai pu mettre en application de suite ces connaissances. Au bout de deux ou trois mois, j’ai pu finir, en début 2010, en première page de Google.
Mathieu : Justement, qu’as-tu mis concrètement en application ?
Belrix : Pour être honnête, je savais déjà ce qu’il y avait à faire. Mais le problème des contenus gratuits est qu’ils se contredisent. Un tutoriel annonce que ce sont les liens qui sont primordiaux, un autre te dira l’inverse…Il faut savoir que dans le référencement il y a deux parties : la partie online (les optimisations sur son propre site) et la partie offline (la récupération de liens pointant vers son site) qu’il faut travailler en même temps. J’ai commencé à travailler les titres, à bien remplir les descriptions des images placées sur mon site…C’est important car le robot Google va pouvoir associer à la photo le mot-clé. Donc on essaie de placer les mots-clés adéquats. J’ai une astuce : insérer des fautes d’orthographe dans l’attribut « description de la photo » car certaines personnes lancent des requêtes en faisant des erreurs de frappe.
Mathieu : La partie interne c’est donc tout ce travail sur la description, les titres et les mots-clés. Après, tu as parlé de la partie offline avec tous les liens qui viennent vers ton site. As-tu quelques conseils ?
Belrix : J’ai juste oublié d’évoquer la longue traîne qui est le plus important à mon sens. C’est une erreur que j’ai faite en début de carrière, je voulais chasser absolument le mot-clé « location vacances Martinique » ou « location saisonnière Martinique ». Ce qu’il faut retenir : ce mot clé, même si je suis en première page de Google, ne représente que 10% de mon trafic. Ce qui est primordial est la longue traîne, c’est-à-dire les expressions –non fortement concurrentielles – que le moteur va faire remonter. Un exemple : « je veux trouver une location saisonnière à Bordeaux » ou « dormir à Bordeaux pas cher sur les quais ». Ce sont typiquement des expressions de longue traîne et c’est cela qu’il faut viser. Pour réussir son référencement, il faut donc trouver un concept. Cela ne sert à rien de se battre avec les milliers de mots-clés « locations saisonnières ». En Martinique, par exemple, nous sommes pratiquement 3000 à proposer de la location saisonnière. Le travail que je fais : je définis le concept avec le client. Le client a une location saisonnière à Fort-de-France, très loin de la plage (10 minutes en voiture). Pour avoir de la visibilité, on ne va pas chasser « vacances Martinique au bord de la plage ». Il faut trouver un concept : « une location de standing, proche des sentiers de randonnée ». C’est un objectif beaucoup plus atteignable. Définir un concept, faire un brainstorming pour déterminer les différents mots clés qui vont amener l’internaute vers ta page. Il faut se mettre dans la peau d’un homme, d’une femme, d’une personne âgée et se demander : que peuvent-ils taper ? C’est comme ça que l’on définit les premières listes de mots-clés et on vérifie la concurrence de ces mots-clés avec des outils comme « la planification de mots clés » de Google, l’évaluation des mots clés de Google AdWords. C’est ainsi qu’on essaie de mettre en place une stratégie en fonction de laquelle on va définir un titre par mot-clé chassé. Je veux chasser le terme « location proche de la randonnée en Martinique », je vais faire un article de 500 ou 600 mots avec le titre que je souhaite viser.
Mathieu : Ce que je comprends c’est qu’au delà de la partie description du logement, tu recommandes d’écrire des articles en lien avec la vie ou les activités autour.
Belrix : Exactement ! Quand tu chasses ton mot-clé, comme par exemple « location proche des quais », tu peux faire un article sur les différents restaurants ou les discothèques qui sont proches de ta location. J’ai écrit un article sur la plage de l’Anse Mitan qui était à proximité immédiate de ma location. Cela me permet de faire une transition sur ma prochaine astuce : l’obtention de back links. Ce sont les liens qui redirigent vers son propre site. Ce que je peux conseiller : ces liens doivent être naturels. C’est pourquoi il faut éviter de mettre à chaque fois les mêmes mots-clés dans le lien. En 2009, c’était encore relativement facile de duper Google. Aujourd’hui, ils ont mis en place un algorithme du nom de Panda puis de Pingouin pour faire la chasse à ceux qui optimisaient trop leur référencement. Car le rêve de Google est que les gens ne fassent pas de référencement et que ce soit les internautes, tellement satisfaits du contenu d’un site, qui recommandent sur les forums et leur page Facebook les contenus d’Internet. Ce qu’il faut faire : mettre des liens au fur et à mesure. Il n’y a rien de plus louche que d’avoir 20 ou 30 liens le premier mois puis 1 seul le deuxième mois et aucun le troisième. C’est un coup à perdre des places. Autre conseil : varier le type de liens. Par exemple, tu fais un échange de liens avec un partenaire, un ami qui a un site de locations saisonnières à Paris ou à Toulouse et ainsi de suite…Il faut rester dans des thématiques proches de ton domaine. J’ai souvent fait des échanges de liens avec des loueurs de véhicules. Ensuite, tu vas faire des liens sur les forums. Cela s’appelle le « squatting »…Bon, j’avoue que je me suis fait virer du Guide du Routard car je m’y suis mal pris au début. Mais par exemple, tu vas sur le site du Guide du Routard et il y a souvent des gens qui demandent quelles sont les conditions météorologiques en novembre ou décembre. Tu réponds sincèrement à la question et tu peux glisser dans la signature un lien vers ton site. Idem sur Youtube : tu te ballades le long des quais avec ton Smartphone, tu fais une vidéo, tu donnes l’ambiance de la location, tu postes sur Youtube tout en faisant un lien vers ton site. Cela te ramène du jus. Contrairement à ce que les gens disent, cela marche encore. Tout le monde pense que c’est Facebook qui va dorénavant dominer le marché…Cela se saurait si Google avait perdu des parts de marché. Effectivement, Facebook prend de l’ampleur mais il faut savoir que Google est le 1er moteur de recherche et Youtube est le second. Et Youtube appartient à Google. Si tu vises les 1ères places de Google, il faut poster sur les plateformes de Google telles que Google +. Par exemple, pour le site du cabinet de psychomotricité de ma femme, nous avons gagné facilement 5 places sur le mot « psychomotricité en Martinique » parce qu’on a fait une page sur le site, un profil Google +, une page Facebook, une vidéo et nous avons ajouté un lien sur Google My Business – ce qui marche aussi fortement.
Mathieu : Pour ceux qui ne le savent pas, Google My Business reprend le principe de Google Adresses, c’est-à-dire lorsque vous tapez « location Bordeaux » ou « location Martinique », il y a une carte Google qui s’affiche et qui indique les points d’intérêt avec les différents endroits où l’on peut séjourner. Une autre astuce est donc de faire une vidéo sur Youtube pour que lorsqu’on tape « appartement Bordeaux », la vidéo contenant les mots clés dans le titre et la description apparaissent dans les premières pages de Google.
Belrix : C’est exactement ça. Il ne faut plus y aller à la quantité, comme cela pouvait être le cas à l’époque, c’est-à-dire en visant le maximum d’annuaires ou d’échanges de liens. Il faut faire des liens régulièrement au fil des mois – le référencement naturel étant un travail à long terme – et varier les liens en utilisant les plateformes que l’on a à notre disposition.
Mathieu : Pour résumer, il faut dans un premier temps réfléchir sur un concept de manière à se démarquer et à trouver les bons mots-clés qui correspondent à ceux de la longue traîne. Ensuite, optimiser son site en online : les titres, les descriptions, les mots des différents articles…Puis, finalement, il faut travailler naturellement c’est-à-dire ne pas chercher à faire 1000 back links d’un seul coup mais en ajouter régulièrement et progressivement en utilisant différentes sources (Youtube, Facebook, partenaires, forums…)
Belrix : C’est en effet une grande partie du référencement même s’il n’y a pas que cela. C’est un travail qui est assez long.
Mathieu : C’est là qu’on voit que ce n’est pas forcément compliqué mais il faut savoir faire les bonnes choses. Il est impossible d’être parfaitement exhaustif par le biais d’une seule interview. Mais si vous souhaitez approfondir le sujet, Belrix peut vous proposer la formation idéale. Il va vraiment dans le détail et vous explique comment référencer votre site de location saisonnière. Peux-tu parler de ta méthode ? Une fois qu’on a rejoint la formation, comment ça se passe? Quels sont les bénéfices et les résultats ?
Belrix : La formation que je vous propose vous permet de mettre votre site en première page en ciblant les bons mots-clés pour votre location saisonnière. Je n’ai pas souhaité faire une formation généraliste en référencement car il en existe déjà énormément sur le marché. J’ai eu également l’opportunité de la réaliser en présentiel. On m’a déjà demandé ce type de formation. J’ai souhaité créer cette formation pour vous apprendre à définir votre concept. Je vous donne des conseils sur les outils que j’utilise pour vérifier la fréquence d’utilisation des mots-clés, la concurrence sur ces derniers. C’est une méthode pas à pas qui vous permettra d’optimiser votre site et de faire des échanges de liens de manière naturelle.
Mathieu : Si vous désirez donc aller plus loin pour référencer votre site de location saisonnière, nous vous invitons à visiter la page de Belrix pour découvrir les bénéfices de sa formation. Un dernier mot, Belrix ?
Belrix : J’ai présenté un thème assez technique. C’est très important de posséder son propre site. Je possède plusieurs locations de vacances à titre personnel et même si au début on a tendance à passer par des sites partenaires tels qu’Abritel ou à poster des annonces sur LeBonCoin, c’est toujours important d’avoir son propre site internet car un avis désagréable peut ruiner une réputation. Si on paye une annonce à 350 euros à Abritel et un locataire poste que le logement est insalubre, cela peut casser votre taux de remplissage. C’est pourquoi il faut mettre en place un système que l’on contrôle entièrement. Cela ne vous empêche pas de recopier les avis que vous obtenez avec Abritel ou un autre site. L’objectif est d’arrêter de payer des fortunes pour ces sites et que vous puissiez maximaliser votre taux de remplissage grâce à votre propre site internet. Mon site me rapporte 80% de toutes mes locations.
Mathieu : Avoir son propre système vous permet d’être un propriétaire libre et d’être indépendant des plateformes de réservation. Cela vous permettra d’avoir des réservations en direct sans commission et de fidéliser les voyageurs. Lorsque vous faîtes le check out, vous récupérez l’adresse email et derrière vous pouvez fidéliser en envoyant une séquence de mails pour offrir vos promotions et pour que le voyageur fasse marcher le bouche à oreille. Merci Belrix pour toutes ces informations. Pour plus de conseils, rendez-vous sur son site My Cat is Rich. Vous y trouverez un bon nombre recommandations sur l’immobilier en général.
Belrix : Merci à toi. A bientôt.
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